Combien de fois n’ai-je pas entendu des gens dire « Nou te byen, men nou pa te konnen! ».

J’ai hésité avant de me décider à écrire ce texte, car que signifie Bonne Année cette année.

Pourquoi faut-il qu’aujourd’hui encore je sois à cette table pour dire adieu à Mérès Wèche après tant d’autres qui ont été des parents, amis, collaborateurs, compagnons de lutte, complices dans l’espoir que le pays qui nous oppresse tant aujourd'hui qui était hier terre de poésie sera demain terre de liberté ? Demain est encore à venir.

Aucun observateur de la scène politique haïtienne n’a été surpris d’apprendre ce matin la mort du président Jovenel Moïse et la tentative d’assassinat de sa femme dans les conditions rapportées par la presse et confirmées par un communiqué du bureau du Premier ministre.

Je n’en demandais pas tant, et je ne saurais en trouver mieux.